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Mensuels de 2012

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  • Décembre

  

JANVIER 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de janvier est caractérisé par des températures relativement douces et par des précipitations très faibles en plaine, mais plus marquées sur le relief.

  

Précipitations

Le déficit pluviométrique est important de l'Armagnac au pays albigeois, alors que les pluies sont proches de la normale de l'Aubrac à la Montagne Noire.

Sous l'influence d'un régime océanique perturbé, le début du mois est bien arrosé avec des précipitations plus marquées sur les versants ouest du Massif Central, ainsi que sur les Pyrénées, où la pluie tombe jusqu'en haute montagne.
Puis un temps sec s'établit pendant plusieurs jours avant le retour à un temps faiblement perturbé qui donne des pluies éparses, temporairement plus continues sur l'Aubrac. En fin de mois, un arrosage plus généralisé concerne toute la région et les chutes de neige s'abaissent à très basse altitude.
Le cumul mensuel est globalement déficitaire, surtout en plaine toulousaine et dans le Millavois (plus de 50%).

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Températures

La douceur a dominé au fil de ce mois de janvier, en particulier au niveau des températures minimales, supérieures aux normales de 1 à 2 degrés en plaine.

Les températures minimales sont beaucoup plus douces que la normale, avec un écart souvent compris entre 1 et 2 degrés dans les plaines. Cette moyenne relativement élevée est due à des nuits souvent sous l'emprise d'une épaisse couverture nuageuse qui a limité le rayonnement nocturne. Les gelées sont d'ailleurs plutôt rares à Toulouse, Montauban ou Auch (seulement 6 ou 7 nuits gélives).
Elles sont en revanche plus fréquentes dans les vallées pyrénéennes et sur les contreforts du Massif Central où le ciel était souvent plus dégagé.
Quant aux températures maximales, elles sont très légèrement supérieures à la normale, se situant en moyenne autour des 10°C. Les valeurs les plus basses sont observées en milieu de mois, avec par exemple seulement 2 à 4°C au meilleur de la journée le 14 janvier, puis à nouveau en toute fin de mois où de l'air plus froid venu du nord de l'Europe a commencé à gagner notre région.
La moyenne globale (qui prend en compte les températures minimales et maximale de chaque jour) se situe à 1 degré au-dessus de la normale en beaucoup de lieux de la région, ce qui nous place à un niveau à peu près équivalent aux mois de janvier 2007 et 2008.

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Insolation

Excepté sur le sud de l'Aveyron, le déficit d'ensoleillement est assez marqué sur la plupart des contrées de Midi-Pyrénées. Il atteint en moyenne 25% dans les plaines.

Les nuages ont gardé l'avantage en janvier, en particulier dans les plaines où brouillards et nuages bas ont occasionné des journées souvent bien grises.
Seules les régions proches de la montagne ont bénéficié d'un ensoleillement normal, avec par exemple 117 heures de soleil à Tarbes et 131 heures à Saint-Girons. En revanche, dans les plaines le cumul n'a pas dépassé 80 heures (déficit de 25%).

  

Vent

Le vent a soufflé assez souvent au cours de ce mois de janvier, avec de bonnes rafales en début de mois au passage de plusieurs perturbations, puis à nouveau en fin de mois dans un régime de traîne active.
C'est le 5 janvier que les rafales les plus fortes ont été mesurées sur l'ensemble de la région. Si ce jour-là les rafales sont restées proches de 60 km/h de l'Armagnac au Quercy, elles ont en revanche été beaucoup plus fortes sur le reste de la région, avec 84 km/h à Tarbes et 116 km/h à Millau.
A noter que le vent d'Autan a été totalement absent pendant tout le mois.

    

Faits marquants

- Le premier jour de l'année est marqué par une douceur exceptionnelle. Après quelques nuages en matinée, le soleil a permis d'atteindre des températures souvent supérieures à 15°C dans les plaines.
Il a fait 17°C à Auch (record depuis l'ouverture de la station en 1985) et 16,3°C à Toulouse-Francazal (à quelques dixièmes du record de 1925).
- Au passage d'une perturbation très active, le vent d'ouest s'est notablement renforcé dans la soirée du jeudi 5 janvier. Les rafales ont atteint une vitesse de 72 km/h à Albi, 84 km/h à Tarbes, 90 km/h à Toulouse et 116 km/h à Millau-Soulobres, à 700 mètres d'altitude dans l'Aveyron.
- Vers la fin du mois, le rapide flux de nord a donné des précipitations abondantes sur les Pyrénées. Dans la soirée du 28 janvier, la neige est tombée sur le plateau de Lannemezan, dès 400 mètres d'altitude. Le 29 au matin, le cumul de neige était important sur l'Ariège et le Luchonnais : 30 à 50 cm vers 1500 mètres.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 8 : Doux et perturbé.

Après un nouvel An tout en douceur, les nuages défilent dans le ciel de Midi-Pyrénées et ils déversent des pluies passagères, souvent accompagnées de fortes rafales de vent (le 5 janvier le vent d'ouest souffle localement à plus de 100 km/h, notamment de l'Aubrac au Larzac). Ce temps perturbé s'accompagne de températures douces, de jour comme de nuit, autour de 5°C le matin et de 10 à 12°C l'après-midi.

   

Du 9 au 18 : Anticyclonique et plus froid​.

Un anticyclone vient se positionner sur le nord de la France et génère un flux faible de secteur nord-est.
Les brouillards et les nuages bas sont nombreux dans les plaines et ils persistent parfois toute la journée. Les gelées sont fréquentes et la température maximale reste parfois comprise entre 2 et 4°C, notamment les 13 et 14 janvier en val de Garonne. En revanche, grâce à un temps plus ensoleillé, les températures sont souvent plus douces en montagne, autour de 10°C l'après-midi à Tarbes et Saint-Girons du 15 au 18 janvier.

  

Du 19 au 27 : Plus doux et humide.

L'anticyclone se rétracte vers le Portugal et un flux océanique apporte de l'air doux et humide. Les journées se déroulent sous un ciel très nuageux, avec de la bruine ou des pluies passagères. Le vent de nord-ouest souffle temporairement assez fort, notamment le 20 janvier sur le relief du Tarn et de l'Aveyron.
Les températures sont douces, toujours positives la nuit et souvent comprises entre 10 et 15°C l'après-midi.

    

Du 28 au 31 : Froid et instable.​

Le flux bascule au nord et de l'air de plus en plus froid gagne toute la région. Des averses de neige affectent temporairement les contreforts du Massif Central et le piémont pyrénéen. En montagne la neige est abondante (50 cm au Mourtis le 29 au matin). Des éclaircies nocturnes favorisent l'apparition de gelées généralisées le 30 janvier (-5°C en Armagnac et -12°C à Luchon).

   

Source : Météo France

   

   

   

FÉVRIER 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de février 2012 restera dans les annales de Météo-France comme le plus froid depuis le terrible mois de février 1956. A ce froid polaire est associé un temps très sec.

  

Précipitations

Elles sont partout très faibles, tombées essentiellement sous forme de neige.
Seules les Pyrénées ont connu des chutes de neige un peu plus conséquentes.

Le cumul des précipitations est très nettement déficitaire, avec moins de 20 mm sur la quasi-totalité de la région.
Ces précipitations se sont produites essentiellement sous forme de chutes de neige.
Seul le piémont et la chaîne pyrénéenne ont recueilli des quantités de neige un peu plus significatives.
La partie la plus sèche s'étire de la plaine toulousaine au sud du Massif Central avec un cumul de 6 mm à Toulouse et de 0,4 mm à Millau.
Il faut remonter à février 1949 pour trouver un mois de février encore plus sec.
Sur l'ensemble de l'hiver, le déficit pluviométrique atteint 50%, soit le quatrième rang des hivers les plus secs depuis 1947.

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Températures

Elles sont très largement au-dessous de la normale, avec un différentiel de 5 à 6 degrés sur l'ensemble de la région, aussi bien pour les minimales que pour les maximales.

Malgré un dernier jour particulièrement doux, avec une température de 20°C sur la majeure partie de la région, la moyenne des températures de ce mois de février est excessivement basse, avec un écart de 5 à 6 degrés par rapport à la normale. Février 2012 se place au deuxième rang des mois de février les plus froids, derrière le terrible mois de février 1956 qui se situe à dix degrés au-dessous de la normale !
Le froid le plus intense est observé au cours de la première quinzaine, avec par exemple 11 jours consécutifs sans dégel en plaine toulousaine du 2 au 12 février et 9 jours consécutifs (du 5 au 13 février), avec une température minimale autour de -15°C à Rodez, en Aveyron. En plaine, les valeurs les plus basses sont observées le 9 février au lever du jour, avec -14°C à Auch et Gourdon et même -15°C à Muret, en Haute-Garonne.
Quant aux températures maximales, elles sont souvent négatives pendant toute cette période, notamment le 8 février avec -4°C à Toulouse et -5°C à Millau au plus "chaud" de la journée. La moyenne de cette première quinzaine se situe à dix degrés au-dessous de la normale, mais la deuxième partie du mois, plus proche de la normale, a permis de réduire l'écart entre 5 et 6 degrés pour l'ensemble du mois.

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Insolation

Le soleil a brillé très largement avec simplement une petite faiblesse en milieu de mois. L'excédent d'insolation atteint souvent plus de 40% par rapport à la normale.

La prédominance de conditions anticycloniques, avec un air froid et sec, a permis au soleil de briller généreusement avec de nombreuses journées sans le moindre nuage.
Les régions de plaine et le piémont pyrénéen ont cumulé entre 150 et 180 heures de soleil, soit un bonus de l'ordre de 40% par rapport à la normale.
Mais le record d'ensoleillement se situe dans le Larzac, avec au total 215 heures de soleil à Millau !

  

Vent

Le vent n'a pas soufflé très fort au cours de ce mois de février, mais il a soufflé souvent, avec une très nette majorité pour la composante nord à nord-ouest.
Ce vent sensible a d'ailleurs renforcé encore la sensation de froid pendant toute la première quinzaine du mois.
Un premier épisode de vent fort a été observé près des Pyrénées le 5 février, avec des rafales de 78 km/h à Tarbes.
Puis en milieu de mois, c'est le vent du nord qui a atteint 88 km/h le 16 février sur les hauteurs au-dessus de Millau.

    

Faits marquants

- La vague de froid intense qui s'est abattue sur la région dès le début du mois a sévi sans discontinuer de la Chandeleur à la Saint-Valentin, avec une longue série de très fortes gelées, ponctuée de 3 épisodes neigeux significatifs.
- Sur le Midi-toulousain, cette période glaciale a donné lieu à 11 jours consécutifs sans dégel et à une série continue de 10 jours avec un sol couvert de neige.
- Phénomène rarissime, la Garonne était prise par la glace dès le 9 février au niveau du Pont-Neuf, au coeur de la ville rose. Quant au canal du Midi, il est resté gelé jusqu'au 22 février y compris en zone urbaine.
- Tous mois confondus, c'est le mois le plus froid observé depuis un quart de siècle. Il faut en effet remonter à janvier 1987 pour trouver une situation équivalente et à janvier 1985 pour des valeurs encore plus froides (-19°C à Toulouse et -20°C à Albi), avec une durée de gel un peu plus longue (13 jours consécutifs dans les plaines de la région Midi-Pyrénées).

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 14 : Vague de froid exceptionnelle.

Un flux de nord s'établit sur l'ensemble de la France et de l'air froid en provenance de Scandinavie envahit toute la région. Des chutes de neige se produisent en plaine à plusieurs reprises en début de mois, notamment le 2 février, jour de la Chandeleur, avec une épaisseur de 2 à 5 cm en plaine, puis à nouveau le dimanche 5 février avec 5 à 10 cm dans toute la vallée de la Garonne. Les jours suivants, les conditions anticycloniques se renforcent (1035 hectopascal le 9 février), le ciel se dégage et le froid s'accentue. Les gelées sont particulièrement sévères du 8 au 13 février, souvent comprises entre -10 et -15°C, et la température reste négative toute la journée. En fin de période, une perturbation atlantique réussit à gagner une grande partie de la région en apportant de nouvelles chutes de neige, plus marquées au sud de la Garonne dans la matinée du  14 février.

   

Du 15 au 19 : Moins froid, mais humide​.

Dans un flux de nord-ouest, les nuages défilent sur la région, avec de faibles précipitations, sous forme de neige dès la basse montagne.
En plaine, les températures se radoucissent, autour de zéro degré la nuit et proches de 10°C l'après-midi.

  

Du 20 au 23 : Froid et ensoleillé.

L'anticyclone continental reprend de la vigueur dans un flux de nord-est.
Le soleil domine largement mais le froid est vif, avec de fortes gelées matinales (-4 à -9°C) et seulement 7 à 10°C au meilleur de la journée.

    

Du 24 au 29 : Douceur remarquable.​

L'anticyclone se rétracte vers l'Europe centrale et de l'air plus doux gagne toute la région. Les matinées sont encombrées de nuages bas ou de nappes de brouillard, puis le soleil s'impose dans une ambiance très agréable.
Le dernier jour du mois prend des allures printanières, avec un beau ciel bleu sur toute la région et une température de 20°C au coeur de l'après-midi à Saint-Girons, Auch et Montauban.

   

Source : Météo France

   

   

   

MARS 2012

Caractère dominant du mois

La persistance de conditions anticycloniques favorise l'établissement d'un temps calme, avec beaucoup de soleil, des températures élevées et des précipitations faibles.

  

Précipitations

Le cumul est très bas sur l'ensemble de la région, avec un déficit souvent supérieur à 50%. Le relief des Pyrénées et des Monts de Lacaune est un peu plus arrosé.

L'ensemble des plaines est soumis au régime sec, avec des précipitations peu abondantes, concentrées sur seulement deux épisodes perturbés.
Le premier, en début de mois, a occasionné des pluies passagères, plus marquées dans le Tarn, et des chutes de neige modérées sur le relief des Pyrénées, dès 1400 mètres.
Le deuxième, plus actif et situé entre le 17 et le 22 mars, a donné des pluies parfois fortes sur le piémont pyrénéen (54 mm à Luchon le 21) ainsi que sur le sud du Massif central (57 mm à Lacaune le 22).
Partout ailleurs, le cumul mensuel atteint le plus souvent 20 à 30 mm, avec un minimum autour de 10 mm dans la région de Millau.

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Températures

Elles sont assez proches de la normale pour les valeurs minimales, mais particulièrement élevées pour les maximales avec des écarts de 4 à 5°C au-dessus de la normale.

Si les températures moyennes sont supérieures aux normales, c'est surtout à cause des valeurs maximales qui sont particulièrement élevées.
Dès le début du mois, les 20°C sont dépassés sur le Quercy et le pays albigeois. Puis, après un court intermède de fraîcheur, la température s'envole vers un niveau estival avec par exemple 24°C à Millau le 14 mars (record absolu pour un mois de mars). Le 15 mars, jour le plus chaud du mois dans toutes les plaines de la région, la température atteint 25°C à Tarbes, Toulouse et Auch et même 26°C à Gourdon, Montauban et Albi, soit un niveau digne d'un mois de juin. Puis la température passe au-dessous des normales les jours suivants, avec des valeurs autour de 10°C au meilleur de la journée du 20 au 22 mars. Puis le retour à un temps anticyclonique permet à la température de retrouver un niveau très élevé du 24 au 31 mars, avec des valeurs comprises entre 20 et 25°C.
Les températures minimales sont assez proches de la normale, comprises en moyenne entre 3 et 5°C. L'épisode le plus frais se situe en début de mois, avec quelques nuits claires et gélives entre le 7 et le 10 mars(-2°C à Tarbes et Montauban, -3°C à Gourdon et Saint-Girons, -4°C à Auch).

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Insolation

Le soleil a inondé le ciel de Midi-Pyrénées tout au long de ce mois de mars, avec un cumul autour de 250 heures en moyenne, soit un bonus de 40% par rapport à la normale.

Le soleil a dominé très largement avec une quinzaine de journées ensoleillées du matin au soir sur toutes les communes de la région.
Le cumul est remarquable, compris entre 245 heures à Gourdon et 256 heures à Millau, soit un bonus de 70 à 80 heures de soleil par rapport à la normale.
Ces valeurs placent mars 2012 au 3ème rang des mois de mars les plus ensoleillés, juste après 1997 et 1961.

  

Vent

Malgré la prédominance des conditions anticycloniques, plusieurs épisodes de vents forts sont observés, notamment en début et en milieu de mois.
Le premier épisode donne de très fortes bourrasques de vent de nord-ouest dans la soirée du 4 mars, au passage d'un front froid. Des rafales autour de 80 km/h sont mesurées de l'Ariège à la plaine toulousaine.
Puis le 8 mars, c'est le vent du nord qui atteint 90 km/h sur les Causses du Larzac et les plateaux de la Margeride. Enfin le 21 mars, de fortes rafales d'Autan atteignent 90 km/h à Toulouse et 105 km/h sur les collines du Lauragais.

    

Faits marquants

- Dans la continuité des mois précédents, mars 2012 est marqué par un déficit pluviométrique très important. Si l'on considère la "période de recharge", propice à la remise à niveau des nappes phréatiques, c'est-à-dire du mois de septembre 2011 au mois de mars 2012, le déficit atteint autour  de 50% sur l'ensemble des plaines de la région Midi-Pyrénées. Cette sécheresse qui perdure nous place au 2ème rang des périodes les plus sèches depuis le début des mesures, le record étant détenu par la "saison" 1948/1949.
- La température moyenne des maximales atteint 17 à 18°C sur la plupart des localités de Midi-Pyrénées, ce qui constitue un écart de 4 à 5 degrés par rapport à la température habituellement observée au mois de mars. Seule l'année 1997 avait connu des températures très légèrement supérieures à ce niveau printanier exceptionnellement précoce.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 8 : Faiblement perturbé.

Après deux journées douces et bien ensoleillées, un flux de secteur nord faiblement dépressionnaire apporte de l'air plus frais avec quelques épisodes faiblement perturbés. Les journées sont alors ponctuées de pluies passagères, plus marquées le long des Pyrénées. Le vent de nord-ouest souffle fort, notamment le 4 mars où les 100 km/h sont dépassés dans le Lauragais.

   

Du 9 au 16 : Soleil radieux​.

Un puissant anticyclone vient se positionner vers la Bretagne et un temps sec s'établit sur toute la région. Les nuits sont fraîches, mais l'ensoleillement continu permet aux températures diurnes d'atteindre un niveau quasi estival, avec des records autour de 25°C l'après-midi en milieu de mois. Les brumes et nappes de brouillard sont très vite dissipées et le vent est faible. Puis une tendance à l'Autan se dessine en fin de période, annonciateur d'une dégradation du temps.

  

Du 17 au 22 : Plus frais et perturbé.

L'anticyclone s'efface et un temps plus instable s'établit sur toute la région. Les nuages défilent et donnent des pluies passagères, peu marquées en plaine, plus abondantes sur les Monts de Lacaune et sur les Pyrénées. Les chutes de neige sont abondantes en fin de période, avec un cumul de l'ordre de 50 à 80 cm en moyenne et haute montagne.

    

Du 23 au 31 : Sec et ensoleillé.​

Le temps anticyclonique se rétablit progressivement et le soleil brille sans partage jusqu'en fin de mois, avec simplement quelques cumulus au-dessus des cimes pyrénéennes. La température, autour de 5°C au point du jour, est marquée par une amplitude remarquable, avec des valeurs de 20 à 25°C au coeur de l'après-midi.

   

Source : Météo France

   

   

   

AVRIL 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois d'avril est caractérisé par un temps souvent perturbé, avec des précipitations abondantes et des températures proches de la normale.

  

Précipitations

Les pluies sont très fréquentes avec un cumul qui atteint deux fois la normale sur le nord de la région. Seule la plaine toulousaine fait exception avec seulement 60 mm.

Après un début de mois faiblement perturbé, accompagné de pluies passagères, plus marquées sur le Massif Central, le défilé des perturbations s'est accentué au fil des jours. Dès le 6 avril des pluies orageuses donnent des précipitations intenses à proximité de Gimont (25 mm) et de Toulouse (30 mm). Puis le 15 avril, c'est l'Ariège qui est touché par de gros orages en soirée (50 mm à côté de Foix). Puis du 21 au 24 avril, les perturbations se succèdent en apportant de fortes pluies du Quercy à l'Aubrac (cumul de 90 mm à Saint-Chély-d'Aubrac).
Sur l'ensemble du mois, la Montagne Noire et l'Aubrac reçoivent plus de 250 mm, soit deux fois la normale.

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Températures

Les températures moyennes sont conformes à la norme, avec des minimales assez douces, mais des maximales plutôt fraîches, en particulier sur le Massif Central.

Les températures minimales sont partout supérieures à la normale, de quelques dixièmes de degrés.
Une seule nuit gélive est observée : après une nuit claire, la température s'est abaissée le 17 avril au point du jour jusqu'à -1°C à Albi et -3°C à Gourdon.
Quant aux températures maximales, elles sont plutôt fraîches, avec un déficit de l'ordre de 1 degré par rapport à la normale, un peu plus sur le Bas-Armagnac et sur le Rouergue. Pourtant, le début du mois a été particulièrement doux, avec des valeurs souvent supérieures à 20°C. Mais du 7 au 25 avril, la température a eu bien du mal à dépasser les 15°C. C'est en milieu de mois que les valeurs les plus basses sont observées. Ainsi, le 16 avril, la température plafonne à seulement 5°C à Millau, 8°C à Luchon, 10°C à Albi et 12°C à Auch au meilleur de l'après-midi.
Au global, la température moyenne (qui prend en compte les valeurs minimales et maximales de chaque jour) est très proche de la normale des régions pyrénéennes aux plaines de la région, mais elle est un peu plus basse sur les contreforts et le relief du Massif Central.

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Insolation

Le temps perturbé a limité les périodes ensoleillées et le cumul mensuel de l'insolation est particulièrement faible. Il est compris seulement entre 80 et 120 heures.

Le soleil a surtout brillé par son absence au cours de ce mois très maussade. Le cumul atteint seulement 82 heures de soleil à Gourdon et 99 heures à Montauban, soit près de deux fois moins que la normale et le niveau le plus faible de ces 20 dernières années. Il s'est montré un peu plus souvent de la plaine ariégeoise à la Haute-Garonne, avec un cumul de l'ordre de 115 heures, soit un déficit de 40%.

  

Vent

Avec cette succession de perturbations, le vent a soufflé très souvent, dépassant à plusieurs reprises les 60 km/h en de nombreuses localités de la région.
Les rafales les plus fortes sont observées d'une part le 10 avril, avec des pointes à 90 km/h près de Cahors et de Saint-Girons, puis d'autre part le 29 avril avec de violentes bourrasques de 112 km/h à Tanus, dans le Tarn, et de 122 km/h sur les hauteurs de Millau. Ces fortes rafales se sont produites au passage de lignes d'orages qui ont localement provoqué des mini-tornades comme le 29 avril au sud de Toulouse.

    

Faits marquants

- Tornade du 29 avril : 
Après une journée douce et ensoleillée, de gros cumulus se sont formés en fin d'après-midi. Dans la soirée, certains de ces nuages se sont transformés en cumulonimbus et ils ont donné de violentes averses avec localement de la grêle dans le Frontonnais et l'ouest du Tarn. Mais au sud de l'agglomération toulousaine, précisément entre Muret et Seysses, un phénomène très rare sous nos latitudes s'est produit vers 19 h 30. Une colonne de couleur jaune s'est élevée dans le ciel et a rejoint la base d'un cumulonimbus en pivotant sur elle-même. Cette mini-tornade a provoqué des dégâts impressionnants en passant audessus d'une exploitation agricole. La trace du passage de la tornade était visible le lendemain sur un couloir de 100 mètres de large et de 2,5 km de longueur. Les rafales de vent estimées au passage de ce phénomène se situent autour de 150 km/h. Cette tornade se classe au niveau F1 sur l'échelle de Fujita (F5 étant le niveau le plus élevé pour des vitesses de 500 km/h).

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 9 : Faiblement perturbé.

Dans un flux de secteur sud-ouest, alternance de belles périodes ensoleillées et de journées plus perturbées. Des remontées espagnoles provoquent des situations orageuses qui débordent des Pyrénées, avec parfois des précipitations intenses comme le 6 avril dans le Gers et la Haute-Garonne. La température, encore très agréable en début de mois, subit des variations assez brutales les jours suivants.

   

Du 10 au 24 : Pluie et fraîcheur​.

Le temps devient très perturbé dès le 10 avril, avec des lignes orageuses qui donnent localement de la grêle, notamment sur la région de Figeac. Puis les jours suivants, les journées de répit sont rares et les perturbations défilent à un rythme rapide sur l'ensemble de la région. Le relief du Massif Central est plus exposé et les pluies sont souvent abondantes. En revanche, la plaine toulousaine se retrouve souvent à l'abri et les pluies sont beaucoup plus faibles et plus dispersées. Les températures sont douces la nuit mais très fraîches dans la journée, avec un maximum souvent compris entre 10 et 15°C.

  

Du 25 au 30 : Plus doux, mais orageux.

Avec l'orientation du flux d'altitude au secteur sud, la température remonte et le ciel s'éclaircit. Le 25 avril, la température atteint les 20°C un peu partout et elle grimpe jusqu'à 21°C à Saint-Lary et 23°C à Luchon le 26 avril après-midi. Puis les jours suivants le temps devient très instable. Le vent de sud-est souffle en tempête sur l'Aveyron et le Tarn.
Puis des orages se déclenchent le 28 et le 29 au soir, avec de fréquentes chutes de grêle et une mini tornade observée au sud de l'agglomération toulousaine. Le dernier jour du mois est marqué par de nouvelles pluies, très marquées sur les Pyrénées, et par un rafraîchissement sensible.

   

Source : Météo France

   

   

   

MAI 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de mai est très contrasté, des vagues de chaleur succèdent à des périodes plus froides. Les orages sont très nombreux et souvent porteurs de grêle.

  

Précipitations

En moyenne conformes aux nouvelles normales 1981-2010, leur caractère souvent orageux rend leur répartition irrégulière. A noter du 19 au 21, de forts cumuls sur le Tarn et l'Aveyron.

Les orages très nombreux ont favorisé des cumuls localement forts en 24 minutes : le 4, 11,6 mm à Castres (81) et le 5, 12 mm à Lahas (32).
Du 19 au 22, la pluie s'intensifie : déjà 63,6 mm le 19 à Gourdon.
En trois jours, on relève dans le Tarn 178,2 mm à Montredon, 115,5 mm à Lacaune, 105,4 mm à Labastide-Rouairoux ; dans l'Aveyron, 111,8 mm à Saint-Chély d'Aubrac et dans le Lot 100,1 mm à Gourdon.
Sur le mois avec 220,4 mm, Montredon double son cumul mensuel habituel.
Mais à Palaminy (31) avec 48,4 mm on dépasse tout juste la moitié de la norme mensuelle.

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Températures

Elles varient en dents de scie.
Les Hautes-Pyrénées bénéficient de maximales supérieures de 3 degrés à la norme. Ailleurs, en moyenne, on se situe un degré au-dessus des normales.

Si en moyenne la température est supérieure à la normale, c'est par une succession de vagues de chaleur et de froid. La température maximale a même dépassé 25°C pendant 11 jours à Albi, mais en alternance avec des journées où la température maximale chute au niveau des  températures minimales des jours précédents.
Mai commence avec des maximales supérieures à la normale, même si les minimales en tout début de mois sont un peu fraîches.
Du 9 au 11 mai, les maximales montent en flèche, dépassant les 30°C sur la quasi-totalité de la région.
Le 10, on relève 32°C à Lomne (65), puis le 11, 33,3°C à St-Come-d'Olt (12), 32,7 °C au Montat (46), 31,9°C à Toulouse-Blagnac (31) et Castres (81), 31,8°C à Luchon (31), 31,7°C à Ramouzens (32), 31,6 à Lavaur (81) et 31,3°C à Castelsarrasin (82).
Du 13 au 23 mai, c'est une vague de froid qui s'installe. Dans un premier temps autour des 20°C, les maximales chutent encore le 20 : en montagne, le Pic du Midi (65) et L'Hospitalet (09) ne dégèlent pas.
Ailleurs avec 9 à 14°C les maximales restent en dessous du niveau des minimales des jours précédents.
Ensuite, le retour de la chaleur est ralenti le 26 par de l'air un peu frais, mais le mois se termine enfin sur des températures estivales et au-dessus des normales saisonnières.

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Insolation

Le soleil, très généreux, a brillé en moyenne 20 heures de plus que la normale, et jusqu'à 50 heures de plus sur le Gers.

Le soleil s'est fait très rare entre le 18 et le 22 mai sur l'ensemble de la région, les pires journées du mois.
Pour le reste, excepté de rares journées isolées, le soleil a brillé très généreusement et souvent plus de 10 heures par jour.
Ceci explique des cumuls mensuels partout supérieurs à la normale de 20 heures, voire plus : Montauban gagne 36 h, Toulouse 41 h. Auch avec 55 h de bonus gagne même 6 journées de soleil.

  

Vent

Pour le vent aussi, la variabilité est de rigueur.
C'est du vent de secteur ouest qui est la cause des rafales les plus fréquentes.
Mais elles ne se produisent pas le même jour en raison de la succession des situations orageuses.
On a ainsi 82 km/h à Albi le 4, 70 km/h à Montauban le 8 et à Toulouse le 21.
Pourtant, le vent d'Autan (de sud-est) a lui aussi soufflé, causant des rafales à plus de 100 km/h le 19 : 105 km/h relevés à Saint-Felix-Lauragais (31) ainsi qu'à Castres (81) et 94 km/h à Millau (12).

    

Faits marquants

- De nombreux orages se produisent tout au long du mois et l'ensemble de la région finit par être concerné.
Des épisodes de grêle se produisent fréquemment, on en observe surtout les 4 et 5 mai sur le Tarn et l'Aveyron.
L'autoroute A64 se voit par deux fois tapissée de blanc, le 4 sur le plateau de Lanemezan (65) et le 5 en Comminges (31). Le 4, il grêle aussi sur Toulouse, la vallée de l'Ariège et la Lomagne (32/82) ; le 5 sur Colomiers, Blagnac, Salies-du-Salat, Auterive (31) et le Tarn-et-Garonne.
Le 18, c'est le Bas-Quercy (82/46) et Luchon (31) qui sont grêlés ; puis le 25, le piémont ariégeois.
- Du 19 au 21, des précipitations continues d'origine méditerranéenne tombent sur le sud du Massif Central et provoquent des inondations dans le Tarn.
- Malgré toutes ces précipitations, c'est le second mois de mai le plus ensoleillé depuis 1991 pour Auch, après mai 2011 et le troisième pour Montauban.
- Du très chaud (plus de 30°C le 11) au plus frais (moins de 13°C le 21), les températures maximales jouent au yoyo.

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 16 : Changeant.

Du 1er au 8, un flux d'ouest à sud-ouest instable piloté par des dépressions successives sur l'Atlantique engendre un temps très variable sur la région. Des orages plus organisés et généralisés les 4 et 5 se produisent, souvent accompagnés de grêle. En général l'air reste chaud et quelques belles journées se glissent entre deux passages instables.
Du 9 au 11, le flux s'oriente au sud.
Avec le soleil, les températures s'envolent, avant une nouvelle dégradation orageuse. De l'air frais arrive par le Nord-Ouest à partir du 12 et fait chuter la température, apportant quelques nuages bas matinaux qui donnent une impression d'automne, même si le soleil parvient à percer.

   

Du 17 au 22 : Perturbé et frais​.

Une dépression Atlantique remonte des Açores. Elle apporte de l'air doux et instable ; malgré la fraîcheur ressentie, des orages éclatent à nouveau. Une dépression associée à une goutte d'air froid en altitude située au large du Portugal nous envoie ensuite un temps vraiment automnal. En se décalant sur la Méditerranée elle génère de fortes rafales de vent d'Autan le 19 sur l'est de la région et des pluies soutenues surtout sur l'Aveyron et le Tarn où les cours d'eau finissent par déborder. La température dégringole le 20, atteignant des valeurs dignes d'un mois de novembre le 21. Le vent d'ouest soutenu jusqu'au 22 accentue la sensation de froid.

  

Du 23 au 31 : Retour de la chaleur.

Le soleil revient progressivement, mais il n'y a pas de puissant anticyclone pour stabiliser la situation et quelques orages éclatent sur le relief des Pyrénées.
Grâce au soleil et à l'absence de vent, les températures repartent enfin à la hausse et passent au-dessus des normales de saison.
Petit bémol le 26, des nuages océaniques envahissent le ciel par l'ouest. En résistant, ils atténuent la montée des températures. Ils reviennent à la charge les 30 et 31 mais laissent place à de belles éclaircies en journée. La température peut continuer à monter et le mois se termine sur une note estivale.

   

Source : Météo France

   

   

   

JUIN 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de juin est caractérisé par des températures assez élevées, un très bon ensoleillement et des précipitations souvent proches de la normale.

  

Précipitations

Les pluies sont déficitaires du Comminges au pays albigeois et excédentaires vers l'Aubrac, alors qu'elles sont proches de la normale sur le reste de la région.

Les pluies sont fréquentes au cours de la première quinzaine, souvent ponctuées d'épisodes orageux. Dès le 3 juin, une perturbation active traverse la région en apportant localement de fortes précipitations : 8,4 mm en 1 heure à Decazeville (12). Puis du 9 au 11 juin, les pluies sont à nouveau abondantes, en particulier sur les Pyrénées : le 11 juin il tombe 30 mm à Tarbes, dont 16 mm en 1 heure ! La deuxième quinzaine est marquée par un temps plus sec, puis une perturbation pluvio-orageuse apporte un bon arrosage dans la dernière nuit du mois, avec par exemple 15 mm à Saint-Girons (09).

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Températures

La moyenne des températures est partout supérieure à la normale, avec un excédent de l'ordre de un degré, aussi bien pour les minimales que pour les maximales.

Les températures minimales se sont révélées plus douces que la normale sur l'ensemble de la région avec cependant une courte période de nuits fraîches en milieu de mois.
Ainsi, le 14 juin à l'aube, on ne relevait que 10°C à Toulouse, 8°C à Auch, 7°C à Saint-Girons et 6°C à Tarbes. Puis au cours de la deuxième quinzaine, presque toutes les températures minimales se retrouvent au-dessus de la normale, avec même un pic proche des records le 28 juin au matin où la température dépassait les 20°C partout, pour atteindre 22°C à Toulouse.
Quant aux températures maximales, elles sont aussi assez nettement supérieures à la norme, l'écart étant plus marqué sur le sud de la région. Hormis une période bien fraîche du 8 au 13 juin, avec des valeurs comprises entre 15 et 20°C au coeur de l'après-midi, la température dépasse très souvent les moyennes saisonnières. Mais c'est surtout la fin du mois qui est particulièrement chaude, avec plusieurs journées au-dessus de 30°C et un pic caniculaire de 35 à 39°C le mercredi 27 juin.
Au global, le différentiel dépasse souvent un degré, avec un écart maximal de 1,6 degré à Toulouse, ce qui place ce mois de juin 2012 au cinquième rang des mois de juin les plus chauds depuis 1947, année d'ouverture de la station de Blagnac.

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Insolation

Le soleil est resté discret en début de mois, puis le temps estival de la deuxième quinzaine a permis d'atteindre un cumul mensuel élevé, sauf sur le Quercy et le Rouergue.

Les deux premières semaines sont assez perturbées et les passages nuageux limitent l'ensoleillement, avec parfois des journées entièrement grises, notamment les 8 et 10 juin.
Puis la longue période estivale du 20 au 28 juin permet au soleil de combler son retard et le cumul mensuel est supérieur à la normale sur la majeure partie de la région avec par exemple 250 heures de soleil à Toulouse et 277 heures à Millau.

  

Vent

Le vent n'a pas soufflé très fort au cours de ce mois de juin, malgré plusieurs épisodes orageux.
Les rafales les plus fortes ont été observées sur le Massif Central le 11 juin, dans un régime de traîne très perturbé de nord-ouest, avec des pointes de 69 km/h à Aubrac et 87 km/h à Millau-Soulobres, à 700 mètres d'altitude dans le Larzac.
Le jour le plus venté sur le reste de la région est celui du 21 juin, lors du passage de plusieurs grains orageux en milieu d'après-midi. les rafales les plus fortes ont concerné le piémont pyrénéen : 75 km/h à Tarbes et 83 km/h à Saint-Girons.

    

Faits marquants

- Après un passage perturbé le jour de la fête de la musique, l'anticyclone des Açores pousse sa corne jusqu'à nos latitudes et un temps estival se met en place sur l'ensemble du Sud-Ouest dès le 24 juin. Le soleil est omniprésent et la température se réchauffe de jour en jour pour atteindre 30 à 32°C le 26 juin.
Puis le 27 juin, à la faveur d'un flux de sud en altitude, une véritable bouffée de chaleur envahit la région.
La température s'envole vers les sommets, pour atteindre au coeur de la fournaise 37°C à Castres (81), 37,6°C à Saint-Géry (46), 37,8°C à Corbarieu (82), 38,5°C à Entraygues (12) et un écrasant 39°C à l'Isle-Jourdain dans le Gers ! Ces valeurs sont proches des records absolus pour un mois de juin, les 40°C ayant été atteints le 29 juin 1950.
- Un phénomène remarquable, lié à cette bouffée de forte chaleur le mercredi 27 juin, est apparu en cours d'après-midi : le ciel, d'un bleu limpide toute la matinée, est devenu de plus en plus jaune par le sud de la région, voilé par une épaisse poussière de sable, présente dans le ciel suite à une tempête survenue en Mauritanie 3 jours plus tôt. A l'arrivée de cette masse d'air, l'humidité s'est abaissée à 15% seulement à Toulouse, soit un niveau de sécheresse de l'air rarement atteint dans la région.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 13 : Frais et perturbé.

Après un début de mois chaud et ensoleillé, avec des températures qui atteignent jusqu'à 34°C à Vicen-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, le temps se dégrade dans la soirée du 2 juin, avec des orages qui se propagent à toute la région.
Les jours suivants, les épisodes perturbés se succèdent dans un flux de sud-ouest et les orages donnent localement de la grêle, notamment le 7 juin dans le Lauragais.
Puis le temps se rafraîchit dans un régime de nord-ouest et les pluies sont assez fréquentes entre le 8 et le 13 juin. Ces épisodes pluvieux sont accompagnés de bonnes rafales de vent et la température parvient difficilement à s'approcher de la barre des 20°C.

   

Du 14 au 30 : Temps estival​.

Le flux s'oriente à nouveau au sud-ouest et le temps se réchauffe sensiblement pour atteindre ou dépasser les 30°C dès le 16 juin.
Un bref épisode orageux apporte de la pluie le 18 et le 19 juin, avec des précipitations abondantes en montagne (48 mm au refuge du Portillon dans le Luchonnais le 18 juin).
Puis c'est un temps anticyclonique qui s'établit durablement sur l'ensemble de la région. Le soleil brille souvent du matin au soir, en plaine comme en montagne, et la température s'envole vers les sommets pour atteindre des valeurs caniculaires le 27 juin. Cette bouffée de chaleur provoque des orages "secs" dans la nuit qui suit et les derniers jours du mois sont un peu plus nuageux, mais toujours très chauds pour la saison.
Il faut attendre la dernière nuit du mois pour qu'une perturbation active apporte des pluies significatives sur la moitié sud de la région.

   

Source : Météo France

   

   

   

JUILLET 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de juillet 2012 est marqué par deux périodes bien distinctes : une première quinzaine assez fraîche avec des pluies orageuses et une deuxième quinzaine nettement plus estivale.

  

Précipitations

Les pluies sont globalement faibles avec un cumul inférieur à 50% de la normale dans les plaines mais des précipitations plus marquées sur les Pyrénées et les hauteurs du Massif Central.

Les précipitations de ce mois de juillet sont très faibles dans les plaines de Midi-Pyrénées, mais un peu plus marquées sur le relief du Massif Central, ainsi que sur les Pyrénées et leur piémont. C'est de la Lomagne au Quercy et à la plaine toulousaine que les pluies sont les plus faibles, avec un cumul de 15 à 20 mm, soit un déficit pluviométrique supérieur à 60%. Ces précipitations sont essentiellement concentrées en début de mois, au passage de plusieurs lignes d'averses. Le relief et ses abords sont plus arrosés, du fait d'orages plus fréquents et plus forts, notamment en fin de mois dans les Hautes-Pyrénées. Le cumul mensuel atteint par exemple 103 mm à Tarbes, soit 2 fois la normale.

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Températures

Elles sont relativement fraîches pour la saison, avec un déficit peu marqué de la plaine toulousaine au pays albigeois et plus tranché sur le Quercy et l'Ariège.

Le début du mois est marqué par des températures très basses, avec même des records absolus pour un mois de juillet : le premier du mois, la température n'a pas dépassé 16°C à Toulouse, 14,2°C à Saint-Girons et 13°C à Monredon-Labessonnié dans le Tarn ! Puis jusqu'au 16 juillet, malgré quelques exceptions de très courte durée, la température est restée le plus souvent bien au-dessous des normales de saison pour les maximales et au contraire légèrement au-dessus pour les minimales, du fait de la prédominance de nombreux nuages.
Ensuite, à partir du 17 juillet, les températures ont retrouvé un niveau estival, avec notamment deux pics de chaleurs les 18 et 26 juillet. Le premier a donné lieu à des valeurs maximales comprises entre 35 et 37°C dans les plaines, aussitôt suivi le lendemain d'une baisse généralisée d'une dizaine de degrés. Le second, plus progressif, avec déjà 33 à 35°C les 24 et 25 juillet, a culminé le jeudi 26 juillet à un niveau très élevé avec des températures de 33 à 35°C le long des Pyrénées et de 37 à 38°C dans toutes les plaines de la région.
La moyenne mensuelle des minimales et des maximales marque un déficit compris entre 0,5 degré à Toulouse et 1,7 degré à Gourdon.

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Insolation

Le soleil a brillé par son absence en début de mois, puis il s'est bien rattrapé par la suite. L'ensoleillement est proche de la normale sur le nord de la région et excédentaire partout ailleurs.

Malgré un début de mois bien nuageux, le cumul mensuel atteint un très bon niveau, avec un bonus de 20 à 30 heures de soleil sur la majeure partie de la région, grâce à une deuxième quinzaine ponctuée de nombreuses journées de ciel bleu.
L'extrême nord de la région, du nord du Lot à l'Aubrac, est plus défavorisé, avec un cumul de l'ordre de 250 heures, soit un niveau très proche de la normale.

  

Vent

Le vent a soufflé majoritairement de secteur nord-ouest tout au long de ce mois de juillet et il est resté très modéré.
Cependant, au passage de cellules orageuses, de fortes rafales ont été observées. Les capteurs de Météo-France ont ainsi pu mesurer les vitesses de vent les plus fortes du mois dans la soirée du 27 juillet : 73 km/h à Toulouse et 81 km/h à Lahas, dans le Gers. Mais au coeur de la tornade qui a sévi ce soir là aux confins de la Haute-Garonne et du Gers, des rafales beaucoup plus fortes, supérieures à 100 km/h, ont provoqué d'importants dégâts.

    

Faits marquants

- Si ce mois de juillet s'est révélé globalement assez frais par rapport aux moyennes habituelles, il n'a pourtant pas été épargné par de courtes périodes de très forte chaleur. Le premier pic de chaleur s'est produit le 18 juillet, avec des pointes de 36,8°C à Toulouse et 37,5°C au Montat (46). Puis une vague de chaleur un peu plus longue a sévi en fin de mois, les valeurs les plus élevées étant atteintes le 26 juillet avec 37,4°C à Lavaur (81) et 37,9°C à Montauban !
- Après la vague de chaleur précédemment citée, l'atmosphère est encore très chaude le 27 juillet et la pression est en forte baisse sur la région. En soirée, de puissants orages se développent à partir des Pyrénées pour gagner ensuite les plaines de Gascogne. Ces orages provoquent de très fortes précipitations avec par exemple 36 mm à Tarbes et 38 mm à Auzeville, en banlieue toulousaine. Ils sont parfois accompagnés de grêle dans les Hautes-Pyrénées et la haute-Garonne. Mais les dégâts les plus sévères sont observés au passage d'une tornade le long de la vallée de la Save, dans le secteur de Lombez et Samatan, dans le Gers.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 16 : Nuages et fraîcheur.

Dans un flux d'ouest lié à une situation dépressionnaire sur l'Angleterre, le temps est souvent maussade, avec beaucoup de nuages et quelques épisodes pluvieux, plus marqués en montagne. Le vent océanique apporte une certaine douceur nocturne, mais les températures diurnes sont bien basses pour la saison avec des valeurs maximales le plus souvent comprises entre 20 et 25°C du nord au sud de la région.
Les précipitations sont localement bien marquées, notamment le premier juillet dans les Pyrénées (25 à 35 mm en Ariège) où de la neige est observée au-dessus de 2500 mètres. Puis les 5 et 7 juillet, des épisodes orageux apportent ponctuellement de fortes précipitations dans l'Aveyron et le piémont des Pyrénées centrales.

   

Du 17 au 31 : Temps estival​.

L'installation d'une situation anticyclonique sur le sud de la France nous permet de bénéficier d'un temps très ensoleillé, malgré quelques entrées maritimes océaniques qui retardent un peu l'arrivée du soleil à l'ouest de la Garonne, notamment du 19 au 21 juillet. Les températures restent assez fraîches la nuit, mais elles grimpent facilement au-dessus des 30°C en journée, avec deux épisodes de très forte chaleur autour du 18 puis du 26 juillet. La fin du mois est temporairement plus agitée, avec de gros orages le 27 au soir, suivis de deux journées nuageuses et plus fraîches. Mais le 30 et le 31 juillet, le soleil reprend la contrôle de la situation et la température repart à la hausse, en franchissant allègrement la barre des 30°C au coeur de l'après-midi.  

   

Source : Météo France

   

   

   

AOÛT 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois d'août 2012 est caractérisé par des températures très élevées, qui le placent parmi les mois d'août les plus chauds depuis le début des mesures, derrière le terrible mois d'août 2003.

  

Précipitations

Les pluies sont assez proches de la normale, grâce à plusieurs épisodes orageux significatifs, sauf du Bas-Armagnac au Quercy où le déficit pluviométrique est assez marqué.

Le cumul des précipitations de ce mois d'août est assez contrasté selon les diverses contrées de Midi-Pyrénées. Le nord-ouest de la région, du Bas-Armagnac au Quercy, est marqué par un déficit pluviométrique de l'ordre de 50%. A l'inverse, l'est de la région est très arrosé, avec un cumul qui dépasse les 100 mm des Monts de Lacaune à l'Aubrac. Entre les deux, des Pyrénées au Rouergue, les pluies sont proches de la normale. Ces précipitations sont dues à des épisodes orageux qui ont donné localement de très fortes pluies et de la grêle, notamment le 5 août sur le Tarn, le Tarn-et-Garonne et l'Aveyron avec de gros dégâts, puis les 27 et 29 août sur le sud du Massif Central avec des pluies intenses.

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Températures

Les températures sont très chaudes, avec des minimales supérieures à la normale de 1 à 2 degrés et un différentiel qui atteint près de 3 degrés pour les maximales.

La moyenne des températures diurnes et nocturnes est particulièrement élevée sur l'ensemble de la région. Ce cru 2012 se place au deuxième rang des mois d'août les plus chauds à Toulouse, Gourdon et Albi, le record absolu étant détenu par le terrible mois d'août 2003.
Si les températures minimales sont en moyenne supérieures de 1 à 2 degrés par rapport à la normale, le différentiel est beaucoup plus marqué pour les températures maximales avec un excédent souvent proche de 3 degrés.
La période la plus chaude se situe du 17 au 21 août dans une ambiance de canicule sur la majeure partie du territoire. Pendant cet épisode, les nuits sont chaudes, avec des valeurs minimales partout supérieures à 20°C. Le 18 août, on relève une température de 26°C a Castres au plus frais de la nuit !
Les après-midi, la chaleur devient accablante, avec des valeurs comprises entre 37 et 40°C, très proches des records absolus. Le pôle de la chaleur se situe sur les contreforts du Massif Central, avec par exemple 40,6°C à Corbarrieu (82) dès le 17 août. Le lendemain dans le Lot, la température atteint 39,9°C à Gourdon et 40,5°C à Souillac. Puis le dimanche 19 août, la canicule atteint son paroxysme avec 37,5°C à Saint-Lary (à 800 mètres d'altitude dans les Pyrénées) et 41°C à Saint-Géry (46) et à Villefranche-de-Rouergue (12) !

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Insolation

Le cumul est souvent supérieur à la moyenne, avec un bonus de 30 à 60 heures de soleil du sud au nord de la région. Seules les régions pyrénéennes ont un cumul proche de la normale.

Les nombreuses journées ensoleillées de ce mois particulièrement chaud ont permis un cumul mensuel souvent très élevé sur la majeure partie de la région. Ainsi, l'ensoleillement a atteint 310 heures à Millau, soit un bonus de 60 heures de soleil par rapport à la normale ! Les plaines de la région ont aussi bénéficié d'un soleil généreux, avec un plus de 30 à 40 heures, et les Pyrénées ont connu un ensoleillement un peu plus faible, très proche de la normale.

  

Vent

Conformément à un mois d'été, le vent est resté le plus souvent très discret au fil de ces journées aoûtiennes. Mais les orages ont parfois donné lieu à de fortes et soudaines rafales. C'est le 5 août que de violentes bourrasques ont atteint des vitesses proches de 100 km/h en Aveyron et dans le nord du Tarn. Sur les rives du Viaur, à Tanus (81), des pointes à 97 km/h ont été enregistrées en fin d'après-midi.
A noter également de fortes rafales sur les Pyrénées dans la journée du 15 août, avec 124 km/h au Pic du Midi.

    

Faits marquants

- Violents orages :
Les orages les plus violents ont été observés en début et en fin de mois.
Après une première vague orageuse dans la soirée du 4 août, l'activité orageuse reprend le 5 août dès la mi-journée sur les Pyrénées puis elle s'étend vers les plaines l'après-midi.
C'est en soirée que les éléments se déchaînent sur le Tarn-et-Garonne (50 mm à Castelsarrasin) puis sur le nord du Tarn et en Aveyron où des grêlons de 5 cm de diamètre sont observés, donnant une couche de 20 cm de grêle par endroits dans le secteur de Villefranche-de-Rouergue !
Vers la fin du mois, c'est le Larzac et les Monts de Lacaune qui sont touchés par des orages accompagnés de pluies diluviennes.
On relève 60 mm à La Cavalerie (12) le 27 août et 119 mm à Saint-Pierre de Trivisy (81) le 29 août.
- Bilan de l'été 2012 :
C'est un été en dents de scie, avec un mois de juin chaud et sec, un mois de juillet plutôt frais et un mois d'août très chaud. La moyenne des températures est supérieure d'environ un degré par rapport à la normale. Quant au cumul de pluie, il est très déficitaire sur le Quercy (40% de déficit), excédentaire des Monts de Lacaune à l'Aubrac et proche des normales ailleurs.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 6 : Temps perturbé.

Le début du mois se déroule sous les nuages, avec quelques averses ponctuelles sur les Pyrénées. Puis une masse d'air très instable favorise la formation d'orages dans la nuit du 4 août. Le lendemain, l'activité orageuse se généralise et la pluie arrose toute la région en donnant localement des précipitations intenses et de la grêle.

   

Du 7 au 23 : Soleil et forte chaleur.

Des conditions anticycloniques s'établissent durablement sur la France et le temps devient partout très ensoleillé. La température se réchauffe rapidement avec un pic de chaleur le 10 août (35 à 38°C au coeur de l'après-midi). Puis une faiblesse temporaire de l'anticyclone permet à des nuages océaniques de gagner une grande partie de la région et la température plafonne entre 25 et 28°C les 11 et 12 août.
Mais bien vite le soleil reprend le contrôle de la situation et la chaleur est de retour, à peine troublée par les traditionnels orages du 15 août qui apportent un peu d'eau en plaine et des pluies plus marquées sur le Tarn et l'Aveyron. Ensuite, la canicule s'installe du 17 au 21 août, avec des températures qui atteignent les 40°C au coeur de la fournaise sur le Quercy, le Rouergue et le Ségala. En fin de période, la chaleur commence à décliner et les nuages donnent quelques ondées orageuses.

  

Du 24 au 31 : Temps orageux.

Un flux de sud-ouest apporte une succession d'épisodes orageux, notamment les 25, 27 et 29 août.
Les pluies sont plus marquées des Pyrénées au sud du Massif Central, avec localement de très forts cumuls sur le Tarn et l'Aveyron dans la soirée du 29. Après ces orages, un temps plus frais et très nuageux, ponctué de quelques averses, s'établit sur l'ensemble de Midi-Pyrénées. La température ne dépasse pas 20 à 23°C en plaine les deux derniers jours de ce mois pourtant si chaud ! 

   

Source : Météo France

   

   

   

SEPTEMBRE 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de septembre est marqué par une sécheresse sévère sur la majeure partie de la région et par des températures un peu plus chaudes que la normale.

  

Précipitations

Elles sont partout nettement déficitaires, avec un cumul inférieur à 20 mm dans les plaines de Midi-Pyrénées, soit un déficit de l'ordre de 70%.

Après 3 semaines très sèches, les pluies significatives sont concentrées en fin de mois, avec un arrosage général, plus marqué sur les Monts de Lacaune, et des chutes de neige qui se sont abaissées vers 2000 mètres dans le Luchonnais.
L'Ariège est un peu plus arrosé, notamment grâce à des orages dans la soirée du 11 septembre, qui ont donné par exemple 20 mm à Saint-Girons, d'où un cumul mensuel de 57 mm, plus élevé que sur le reste de la région mais quand même nettement déficitaire. Le déficit le plus fort se situe vers la Lomagne, avec seulement 10 mm à Mauvezin (32) et 8 mm à Sainte-Anne (32), soit un déficit pluviométrique de 80% pour ce mois de septembre.

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Températures

Les températures maximales sont très légèrement supérieures à la normale, alors que les minimales sont plus douces d'environ 1 degré sur l'ensemble de la région.

Le début du mois se déroule dans la fraîcheur, avec des températures minimales autour de 10°C et des maximales qui peinent à dépasser les 20°C. Puis une période estivale s'installe durablement et la température en profite pour atteindre un niveau remarquable pour la saison. Des valeurs très chaudes sont atteintes entre le 7 et le 9 : 34°C à Saint-Antonin (82) et Beaucaire (32), 35°C à Saint-Géry et Cézac dans le Lot. Le 11 septembre, la température atteint encore 30 à 32°C, puis une chute brutale se produit le lendemain avec des valeurs maximales à peine supérieures à 20°C. Les jours suivants, les températures sont en dents de scie et la fraîcheur finit par se généraliser vers la fin du mois, avec seulement 12°C à Laissac (12), 14°C à Castres (81) et 15°C à Toulouse (31) le 26 septembre après-midi, soit 8 à 10 degrés au-dessous des normales.
Sur l'ensemble du mois, les températures minimales sont assez nettement supérieures à la norme (écart d'environ un degré) et les maximales sont légèrement supérieures (environ 1/2 degré).
Seule exception, le pays ariégeois où les températures nocturnes et diurnes sont rigoureusement conformes aux valeurs de septembre.

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Insolation

Le cumul de l'insolation est très proche de la normale sur la plupart des villes de Midi-Pyrénées, malgré un déficit un peu plus marqué de l'Ariège au midi-toulousain.

Le soleil a brillé davantage en début de mois avec un excédent généralisé au cours de la première décade, puis la fin du mois plus perturbée a donné un cumul mensuel très proche de la normale sur la plus grande partie de la région. Le sud-est de Midi-Pyrénées est moins favorisé : avec moins de 200 heures de soleil à Toulouse, Albi et Saint-Girons, il manque une quinzaine d'heures de soleil par rapport à la norme.

  

Vent

Le vent est resté généralement faible au cours de ce mois de septembre, avec une dominante de secteur nord-ouest.
Mais vers la fin du mois, alors que l'ancienne tempête tropicale Nadine se résorbait sur le proche atlantique, le flux de sud s'est renforcé sur la région, ce qui a occasionné de violentes rafales au-dessus des Pyrénées (153 km/h au Pic du Midi le 23 septembre) et des pointes de vent d'Autan de 90 km/h à Castres (81). Le lendemain, c'est le vent d'ouest qui a soufflé avec de fortes bourrasques dans la matinée, avec des valeurs autour de 80 km/h dans toutes les plaines et des pointes à 100 km/h dans le Larzac.

    

Faits marquants

- Du 6 au 11 septembre, notre région a connu une période estivale marquée par des températures supérieures à 30°C pendant plusieurs jours consécutifs et un maximum de chaleur du 7 au 9 septembre, jusqu'à 35°C dans le Quercy ! Ces valeurs sont remarquables, mais elles se sont déjà produites à la même période en 2011, ainsi qu'en 2005 et 2006, toutefois un peu plus tôt dans le mois.
Si on remonte au fil du temps, on retrouve des températures encore plus élevées et surtout plus tard dans la saison au cours de l'année 1987.
C'est du 13 au 17 septembre de cette année-là que la température avait battu des records absolus pour un mois de septembre, avec par exemple 34°C à Millau, 37°C à Saint-Girons et 38°C à Auch, des valeurs tout à fait exceptionnelles à la mi-septembre !
- Le 20 septembre, alors qu'un puissant anticyclone vient se positionner au-dessus du Bassin Parisien, un flux continental de nord-est gagne notre région et de l'air très sec fait baisser le taux d'humidité dans l'atmosphère à un niveau particulièrement bas. Entre 16 et 17 heure, on relève un taux de 15% à Auch et Albi, 10% à Toulouse et Rodez et seulement 8% au Montat, dans le sud du Lot.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 11 : Anticyclonique.

Avec un flux de nord en début de mois, c'est la fraîcheur qui domine, sous un ciel partagé entre petits coins de ciel bleu et nombreux passages nuageux. Les températures, autour de 10°C le matin, dépassent à peine les 20°C l'après-midi. Puis à partir du 4 septembre un anticyclone se positionne sur le centre de la France et le temps se réchauffe progressivement , avec de belles journées ensoleillées, simplement ponctuées de quelques averses orageuses en montagne. Du 6 au 11 septembre, la chaleur s'installe, avec un soleil généreux et des températures qui dépassent partout les 30°C au coeur de l'après-midi, pour atteindre 33 à 35°C de la plaine toulousaine au Quercy.

   

Du 12 au 23 : Temps plus capricieux​.

Des perturbations peu actives traversent la région, en donnant de faibles pluies et des températures nettement plus fraîches du 12 au 15 septembre. Puis les deux jours suivants, un temps plus chaud et plus ensoleillé gagne la région, avec des températures qui atteignent à nouveau les 30°C. Mais cette embellie est de courte durée et la fraîcheur, accompagnée de quelques averses, est de retour les 18 et 19 septembre. Puis du 20 au 23 un temps assez chaud s'établit, malgré un ciel de plus en plus voilé en fin de période, avec de bonnes rafales de vent dans le domaine de l'Autan.

  

Du 24 au 30 : Frais et pluvieux.

Un régime océanique s'installe à partir du 24 septembre et les passages pluvieux se succèdent.
Les précipitations sont faibles dans les plaines de Gascogne, mais elles sont plus marquées ailleurs, notamment sur le Massif Central et les régions proches des Pyrénées les 28 et 29 septembre. En montagne, la neige s'abaisse alors vers 2000 mètres et partout les températures sont très  fraîches, avec des valeurs maximales autour de 15°C.    

   

Source : Météo France

   

   

   

OCTOBRE 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois d'octobre est marqué par des températures douces et par des épisodes de fortes intempéries.

  

Précipitations

Le cumul de pluies est très contrasté, avec un déficit marqué sur la partie centrale de la région et des précipitations intenses sur les Pyrénées centrales et le sud du Massif Central.

Les pluies sont faibles sur la partie centrale de la région, avec moins de 40 mm sur le Quercy et la vallée du Tarn, soit un déficit proche de 40%. En revanche, sur les Monts de Lacaune, ainsi que sur les Pyrénées centrales, les précipitations sont très importantes, dépassant souvent les 200 mm. Ces pluies sont dues à l'épisode de pluies intenses qui a affecté une partie de la région du 18 au 21 octobre, avec par exemple 372 mm à Gavarnie dans les Hautes-Pyrénées. Le reste de la région a été arrosé assez régulièrement et le cumul atteint autour de 60 mm de l'Armagnac au  pays albigeois, soit un niveau conforme à la norme.

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Températures

La douceur a dominé pendant la majeure partie du mois, mais un refroidissement brutal a conduit à une situation hivernale précoce vers la fin du mois.

Le début du mois est marqué par des températures très agréables, proches de 10°C au point du jour et souvent estivales l'après-midi, comprises entre 25 et 30°C. Le 5 octobre, jour le plus chaud du mois, la température atteint 30,6°C à Maubourguet (65) et 31,5°C à Saint-Antonin (82) !
Puis après une période assez fraîche du 12 au 16 octobre, la douceur se rétablit les jours suivants pour retrouver un niveau très élevé pour la saison le 24 octobre avec des valeurs de 25,5°C à Entraygues (12) et 27,5°C à Villematier(31). Mais dès le lendemain, la température se rafraîchit et la baisse s'accentue au fil des jours. Le 28 octobre, la température ne dépasse pas 7°C à Decazeville (12) et 8°C à Saint-Gaudens (31) au meilleur de la journée. Les nuits sont très froides en fin de mois, avec des gelées les 29 et 30 octobre, jusqu'à -3°C à Gourdon (46), -5°C à Rodez (12) et -6°C à Saint-Lary (65).
Sur l'ensemble du mois, les températures moyennes sont supérieures à la normale, avec un écart de l'ordre de 1°C dans les plaines, un petit peu moins sur les contreforts du Massif Central et des Pyrénées.

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Insolation

Le soleil a brillé très largement au cours de la première semaine, puis les épisodes perturbés ont limité l'ensoleillement sur l'ensemble de la région pour donner un cumul souvent proche de la normale.

Le cumul de l'insolation est assez proche de la normale sur la majeure partie du territoire midi-pyrénéen, avec environ 150 heures de soleil dans les plaines. Seul le nord du Lot est un peu défavorisé (déficit de 10 à 15%), à cause de passages nuageux plus nombreux en début de mois. En revanche, le sud de l'Aveyron a bénéficié d'un soleil plus généreux, avec un bonus de l'ordre de 10% par rapport à la normale.

  

Vent

C'est le vent de secteur sud qui a dominé au cours des 3 premières semaines du mois, avec un épisode tempêtueux du 17 au 19 octobre. Les rafales les plus fortes ont été observées dans le domaine du vent d'Autan, avec des pointes de 115 km/h à Castres (81) et de 122 km/h à Toulouse-Francazal. En montagne, au cours de cette même période, c'est le vent du sud qui a soufflé en tempête, jusqu'à 123 km/h sur le plateau de Beille (à 1800 mètres en Ariège) et 157 km/h à la station de Peyragudes (à 1600 mètres côté Hautes-Pyrénées).
En fin de mois, le vent de nord-ouest a soufflé aussi assez fort, avec des rafales de 80 km/h sur les hauteurs du Massif Central.

    

Faits marquants

- Un flux de sud s'installe vers le milieu du mois entre une dépression très creuse centrée sur le proche atlantique et un puissant anticyclone axé de l'Italie à la Mer Baltique. Du 17 au 19 octobre, le gradient de pression se resserre pour atteindre un écart de 12 hectopascals entre Biarritz et Perpignan dans la nuit du 18 au 19 octobre. En plaine, la tempête atteint son paroxysme vers le milieu de la nuit, avec des rafales de 120 km/h à Tanus, dans le sud du Tarn et 122 km/h sur l'aéroport de Francazal, en banlieue sud de Toulouse. Cet épisode de vent d'Autan s'achève le 19 octobre en soirée, après 3 journées de violentes bourrasques qui ont causé de multiples dégâts et des coupures d'électricité auprès de 40 000 foyers de la région Midi-Pyrénées.
- Au cours de cette même période, le vent du sud tempêtueux (174 km/h au Pic du Midi à 2880 mètres) a sévi aussi en montagne, accompagné de précipitations intenses près des crêtes pyrénéennes. Il est ainsi tombé 231 mm à Cauterets (65) et 372 mm à Gavarnie (65) en 3 jours, d'où une crue rapide des Nestes et des Gaves avec des dégâts considérables, notamment dans la ville de Lourdes. Les Monts de Lacaune et la Montagne Noire ont aussi subi de très fortes pluies du 18 au 21 octobre : 252 mm à Fraisse-Murat (81) en 4 jours.

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 10 : Beau et chaud.

Des conditions anticycloniques s'installent durablement sur le sud de la France et le temps est très agréable sur l'ensemble de la région, avec un temps souvent ensoleillé, accompagné de températures estivales comprises entre 25 et 30°C les après-midi.
Une faiblesse temporaire de l'anticyclone permet à des nuages océaniques de gagner les plaines le 7 et le 8 octobre, en donnant un peu de bruine par endroits.

   

Du 11 au 16 : Frais et perturbé​.

Après un épisode orageux ponctué de fortes averses le 11 octobre, un flux de nord-ouest apporte de l'air de plus en plus frais. Les séquences ensoleillées alternent avec des pluies passagères et la neige s'abaisse vers 1200 mètres dans la nuit du 14 au 15 octobre. En plaine, la température évolue entre 5°C le matin et 15°c au meilleur de la journée.

  

Du 17 au 25 : Doux et très agité.

Une dépression très creuse se rapproche du golfe de Gascogne et un flux de sud très rapide s'installe sur la région en début de période, provoquant une violente tempête entre les Pyrénées et le Massif Central. Les rafales de vent d'Autan atteignent 120 km/h en plaine toulousaine et le vent du sud souffle jusqu'à 170 km/h sur les crêtes des Pyrénées centrales. Du 18 au 21 octobre, les pluies sont très abondantes des Causses du Larzac à la Montagne Noire, ainsi que sur les Pyrénées où les inondations causent ponctuellement de gros dégâts. Les jours suivants, les averses s'atténuent et le soleil reprend l'avantage en fin de période, dans une ambiance très douce.

    

Du 26 au 31 : Plus froid.​

Après un épisode pluvio-orageux le 26 octobre, un flux de nord apporte de l'air froid et instable. Les averses donnent de la neige dès 600 mètres d'altitude sur le Massif Central et les Pyrénées. Puis un temps plus calme s'établit, avec de belles périodes ensoleillées et des gelées matinales généralisées le 29 et le 30 octobre. Le dernier jour du mois se déroule sous les nuages, avec quelques ondées, dans une ambiance très fraîche.

   

Source : Météo France

   

   

   

NOVEMBRE 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de novembre est marqué par des températures douces malgré un coup de froid en fin de mois et par des pluies relativement faibles.

  

Précipitations

Les précipitations se sont produites essentiellement en début et en fin de mois, avec un cumul inférieur à la normale sur la totalité du territoire de Midi-Pyrénées (déficit de 15 à 35%).

Le début du mois est globalement bien arrosé, avec une succession de passages perturbés dus à une dépression centrée au niveau des îles britanniques. Le 4 octobre, les pluies sont généralisées, avec un cumul de 10 à 15 mm sur l'ensemble de la région. Puis le 10 novembre, un nouveau passage pluvieux très actif donne des pluies bien marquées, en particulier sur les Pyrénées où elles prennent un caractère orageux, avec par exemple 20 mm à Saint-Girons (09) et 27 mm à Saint-Gaudens (31).
Les 2 semaines suivantes sont beaucoup plus sèches, avec des conditions anticycloniques, avant l'arrivée d'un temps plus perturbé en fin de mois avec de la pluie en plaine et de la neige jusqu'à basse altitude.

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Températures

La moyenne des températures minimales et maximales est supérieure d'environ un degré à la normale de novembre, malgré l'arrivée du froid pour la dernière semaine du mois.

La douceur a dominé au cours de ce mois de novembre, avec des valeurs souvent supérieures à la normale, en particulier au cours des 3 premières semaines. A plusieurs reprises, la température a dépassé les 20°C. Le 2 novembre, il a fait 20,8°C à Tournay (65) et 21,5°C à L'Isle-Jourdain (32). Puis en milieu de mois, du 14 au 16 novembre, les 20°C sont partout dépassés en plaine, jusqu'à 23°C à Maubourguet (65), Blajan (31) et Montans (81) le 15 novembre en milieu d'aprèsmidi ! Ces températures particulièrement douces perdurent plusieurs jours, malgré une baisse assez régulière. Puis un nouveau pic de douceur se produit le 24 novembre, date à laquelle on relève encore 19°C à Souillac (46) et 20°C à Arreau (65).
Mais en fin de mois, la chute est brutale, avec de l'air très froid en provenance de Scandinavie. Les températures atteignent péniblement 5 à 7°C au meilleur moment de la journée en plaine à partir du 28 novembre. Le 30 novembre au lever du jour, après une nuit bien dégagée, le froid est vif sur l'ensemble de la région. Les gelées généralisées descendent jusqu'à -3°C à Gourdon, -4°C à Auch et -5°C à Maubourguet (65).
Sur l'ensemble du mois, la température moyenne est supérieure d'environ un degré par rapport à la normale sur la plupart des localités de la région.

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Insolation

Le soleil a souvent été absent mais quelques belles journées printanières en milieu de mois ont permis d'atteindre un cumul d'insolation proche de la normale.

Les conditions anticycloniques bien établies en milieu de mois, accompagnées d'un léger flux de sud, ont permis de bénéficier d'un beau ciel bleu et d'un soleil très généreux. Cette période a compensé de nombreuses journées bien grises en début et en fin de mois. Au global, le nombre d'heures de soleil approche la normale en plaine comme en montagne avec un cumul de 82 heures de soleil à Gourdon et de 125 heures à Tarbes.

  

Vent

Les perturbations qui ont affecté la région au cours de ce mois de novembre n'ont pas occasionné de fortes rafales de vent en plaine.
En revanche, les régions montagneuses ont connu des périodes temporairement plus agitées, notamment le 8 octobre, avec de très fortes rafales de sud-ouest sur les crêtes pyrénéennes, jusqu'à 115 km/h au Pic du Midi (65). Puis vers la fin du mois c'est le vent du nord qui a soufflé très fort sur le sud du Massif Central : rafales de 97 km/h à Fraisse-Murat (à 1000 mètres dans les Monts de Lacaune) et de 100 km/h sur le Larzac, au-dessus de Millau.

    

Faits marquants

- Neige précoce :
Après une longue période de douceur, le froid est arrivé brutalement vers la fin du mois de novembre. Dans la nuit du 26 au 27, les chutes de neige se sont abaissées de plus en plus bas. Le 27 au matin, on relevait une mince pellicule de neige vers 1000 mètres d'altitude des Hautes-Pyrénées jusqu'en Ariège. Le lendemain, alors que les chutes de neige persistaient sur l'ensemble des massifs, la couche de neige atteignait dans le Luchonnais 20 cm à l'Hospice de France (1400 mètres), 40 cm à la station de ski de Superbagnères (1800 mètres) et 80 cm près du refuge du Maupas (2400 mètres).
- Bilan de l'automne :
Pour les trois mois de l'automne météorologique (septembre-octobre-novembre), la température moyenne se situe autour de 15°C dans les différents centres Météo-France de Midi-Pyrénées, ce qui place cet automne 2012 au sixième rang des automnes les plus doux depuis 1947 pour Toulouse, assez loin quand même des automnes 2006 et 2011 où la moyenne avait atteint 17°C !
Quant aux précipitations, elles sont déficitaires d'environ 30% par rapport à la normale sur une grande partie de la région.

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 11 : Temps perturbé.

Dans un flux océanique, les perturbations se succèdent sur la région. Les journées sont souvent marquées par un ciel très nuageux et ponctuées de pluies passagères.
Ces pluies sont plus généralisées et localement abondantes les 4 et 10 novembre. Les températures, très douces au début du mois, se rafraîchissent en fin de période pour se situer autour de 12°C au coeur de l'après-midi.

   

Du 12 au 25 : Douceur au menu​.

Des conditions anticycloniques s'établissent durablement sur la plus grande partie de la France. Après dissipation des brouillards et des nuages bas matinaux, le soleil domine largement, dans une atmosphère encore très fraîche.
Puis à partir du 14 novembre, un léger flux de sud apporte de l'air de plus en plus doux et les journées prennent une allure printanière, avec un soleil radieux et des températures qui atteignent facilement les 20°C. Ce temps calme et ensoleillé est interrompu temporairement du 18 au 21 
novembre, avec le retour des nuages et de quelques petites pluies éparses. Puis du 22 au 25, le soleil reprend le contrôle de la situation, dans une ambiance à nouveau très douce pour la saison, avec une température qui dépasse allègrement les 18°C l'après-midi du 24 novembre.

  

Du 26 au 30 : Perturbé et plus froid.

Un front froid actif traverse la région le 26 novembre, en donnant un arrosage copieux en plaine et de la neige en moyenne et haute montagne. Puis les jours suivants, un flux de nord apporte de l'air de plus en plus froid et les averses donnent de la neige jusque dans les vallées du Massif Central et des Pyrénées. Le 28 novembre, les flocons tombent à Millau et à Luchon. En montagne, ces chutes de neige donnent un cumul de 20 à 40 cm sur les Pyrénées entre 1400 et 1800 mètres d'altitude. Les températures ne dépassent pas 5 à 7°C en plaine au meilleur de la journée et les gelées sont généralisées le 30 novembre au petit matin.  

   

Source : Météo France

   

   

   

DÉCEMBRE 2012

Caractère dominant du mois

Ce mois de décembre est marqué par une période froide, avec des gelées et de la neige à basse altitude, suivie d'un temps doux et bien arrosé du 13 au 31 décembre.

  

Précipitations

Elles sont souvent abondantes, en particulier sur l'ouest et le nord de la région, avec une exception pour la plaine toulousaine qui a connu des pluies déficitaires.

Le nombre de jours de pluie est remarquable, avec pas moins de 15 journées accompagnées de pluies significatives à Gourdon et Albi, soit 30% de plus que la moyenne des mois de décembre. Mais la quantité d'eau recueillie est assez disparate : assez nettement excédentaire sur l'ouest et  le nord de la région (80 mm à Auch et Gourdon, 90 mm à Albi), proche de la normale sur les régions proches des Pyrénées, mais déficitaire en plaine toulousaine (50 mm à Muret et Toulouse).
Ces précipitations sont tombées sous forme de neige à basse altitude en début de mois, notamment le 4 décembre en Aveyron et à proximité de la Montagne Noire. Le 5 décembre, on relevait 1 mètre de neige en Ariège, vers 1500 mètres.

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Températures

Le froid du début du mois n'a pas empêché une température moyenne généralement au-dessus de la normale avec un excédent de un degré sur de nombreuses localités, et même 1,5 degré de l'Armagnac au pays toulousain.

Le début du mois est marqué par une période de temps froid avec des gelées jusqu'à -7°C à Luchon (31) et -8°C à Villefranche-de-Rouergue (12) le 1er décembre. Ce temps froid persiste plusieurs jours avec à nouveau des gelées sévères le 12 décembre au lever du jour : -8°C à Montauban (82) et Blajan (31), et -14°C à Cornus (à 700 mètres dans l'Aveyron).
Puis à partir du 13 décembre, la douceur s'installe durablement sur l'ensemble de la région avec des températures qui atteignent un niveau très élevé pour la saison.
Ainsi le 15 décembre, la température affiche en milieu d'après-midi 17,5°C à l'Isle-Jourdain (32) et 18,5°C à Lourdes (65). La veille de Noël, à la faveur d'un effet de foehn, c'est le piémont pyrénéen qui bénéficie de températures estivales, avec des valeurs maximales de 23 à 25°C de la Bigorre au Couserans. Un record pour le mois est battu à Luchon (31) avec 25,7°C en tout début d'après-midi.
Sur l'ensemble du mois, les températures sont conformes à la norme sur le relief de l'Aveyron mais au-dessus de la normale partout ailleurs, avec un écart de 1/2 degré dans le Tarn, environ 1 degré sur la majeure partie de la région et 1,5 degré de l'Armagnac à la plaine toulousaine.

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Insolation

Le niveau de l'ensoleillement est globalement déficitaire, sauf autour de Toulouse où un cumul de 107 heures a permis de bénéficier d'un bonus de 20 heures de soleil par rapport à la normale.

Le flux de nord à dominante anticyclonique du début du mois a permis de bénéficier de plusieurs journées froides et souvent bien ensoleillées, en particulier sur le Massif Central. Puis un temps doux et perturbé a limité les apparitions du soleil pendant plusieurs jours, avant le retour à des conditions anticycloniques qui ont apporté un bon ensoleillement autour de Noël. Le cumul mensuel est souvent déficitaire sauf dans le triangle Auch-Montauban-Toulouse.

  

Vent

Le régime perturbé qui a concerné la région pendant une grande partie du mois a entraîné de nombreuses rafales de vent. Dès le 4 décembre, le vent de nord-ouest a soufflé jusqu'à 80 km/h en plaine toulousaine et 150 km/h au Pic du Midi. Puis le 21 décembre, les rafales de vent d'ouest ont  atteint 90 km/h sur la Bigorre et sur l'est du Gers. La veille de Noël, de fortes rafales de sud ont déferlé sur les Pyrénées, avec des pointes à 100 km/h en moyenne montagne et 150 km/h près des crêtes. Puis le 27 décembre, le vent de nord-ouest a soufflé en tempête :
107 km/h à Millau et 127 km/h à Fraisse-Murat, à 1000 mètres d'altitude dans les Monts de Lacaune.

    

Faits marquants

- Bilan de l'année 2012 :
Dans la continuité de 2011, cette année 2012 est globalement sèche et bien ensoleillée, avec des températures plus douces que la normale. Les écarts sont moins marqués que l'année précédente, mais les températures moyennes sont supérieures à la norme d'environ 1/2 degré dans toutes les régions de plaine. Quant aux précipitations, elles sont légèrement excédentaires autour de la Montagne Noire, mais déficitaires sur tout le reste de la région. Le déficit le plus marqué est observé dans la région de Toulouse, avec un cumul de seulement 437 mm (déficit de 32%) qui place ce cru 2012 au quatrième rang des années les plus sèches depuis 1947. Associé à cette sécheresse, un temps souvent ensoleillé a permis de bénéficier d'un bon cumul d'ensoleillement avec un bonus de 100 à 150 heures de soleil sur l'ensemble de l'année.
Plusieurs événements remarquables se sont produits en 2012 : une vague de froid exceptionnelle au cours de la première quinzaine de février (le mois de février le plus froid depuis 1956 !), une période de canicule tardive (40°C vers la fin du mois d'août) et une sévère tempête de vent d'Autan au mois d'octobre (rafales de 120 km/h dans le Tarn et la Haute-Garonne).

 

   

RÉSUMÉ :

Du 1er au 12 : Temps hivernal.

Dans un flux de secteur nord, un temps froid perdure pendant plusieurs jours, avec déjà de fortes gelées en tout début de mois. Puis des passages perturbés apportent des pluies bien marquées en plaine et de la neige à très basse altitude sur le Massif Central et sur les Pyrénées, notamment les 4 et 7 décembre. Cette période hivernale se termine par 2 journées glaciales, avec des brouillards givrants longs à se dissiper qui rendent souvent les routes glissantes, comme le 11 décembre dans le Lot et le 12 décembre dans Toulouse intramuros où se produisent de faibles chutes de neige en grains en début de matinée.

   

Du 13 au 31 : Temps doux et perturbé​.

Dès le 13 décembre, une profonde dépression centrée au large de la Bretagne apporte un flux océanique dans le quel s'engouffre des systèmes perturbés. Les passages pluvieux se succèdent, avec des précipitations plus marquées sur le Massif Central, ainsi que de la Bigorre au Quercy. Entre les perturbations, des accalmies ensoleillées donnent de véritables bouffées de douceur, notamment en milieu de mois, avec des températures qui sont souvent comprises entre 15 et 18°C dans les régions de plaine. Puis du 17 au 21 décembre, le temps se rafraîchit un peu, sous un ciel très nuageux, avec des averses accompagnées parfois de fortes bourrasques de vent. La température est assez homogène pendant cette période, souvent comprise entre 10 et 12°C au meilleur de la journée. Puis un épisode quasi-printanier s'installe du 22 au 24 décembre : le soleil domine, malgré un ciel temporairement voilé, et les températures de l'après-midi se positionnent le plus souvent entre 15 et 20°C, avec même un pic autour de 25°C au pied des Pyrénées la veille de Noël ! La fin du mois est plus agitée, avec quelques passages pluvieux, un vent d'ouest souvent fort, dans une ambiance qui reste relativement douce, de jour comme de nuit. 

   

Source : Météo France